http://trends.levif.be/economie/actualite/immo/l-activite-du-secteur-de-la-construction-stable/article-4000175922169.htm

Nous constatons actuellement une hausse des locations de bureaux tant en superficie qu’en nombre de transactions.

Ceci est valable pour Bruxelles mais également pour les autres grandes villes du pays.

Le nombre de transactions par rapport à l’an passé a augmenté de 20% mais nous n’observons pas encore d’effet haussier sur les loyers. A Bruxelles, la moyenne de tous les deals s’élève à 150 Eur/m2 contre 106 Eur/m2 pour Gand et 103 Eur/m2 pour Anvers.

Source:

Expertise News, N°443 28/9/12

K. Reviers

Que le Belge qui n’a jamais rêvé d’acheter un bien immobilier en Espagne lève le doigt… Si le sujet vous intéresse, un conseil : ne tapez pas « immobilier en Espagne » sur internet, vous serez noyé par un nombre invraisemblable de sites. Et pour cause puisqu’on recense dans la péninsule ibérique plus d’un million de biens qui cherchent preneurs !

Mieux vaut donc s’adresser à des spécialistes, et de préférence à des agents immobiliers qui effectuent régulièrement des allers-retours sur place pour vérifier les promotions existantes, leur localisation, la solvabilité et l’origine des différentes parties ayant pris part au projet, l’état des biens, la qualité de leur construction, etc.

En plein centre de Liège, nous avons trouvé une agence qui a fait de la côte espagnole sa marque de fabrique : Zapinvest. Elle n’est bien sûr pas la seule sur le marché belge puisqu’il en existe quelques autres (mais pas beaucoup) en Wallonie et une quinzaine en Flandre. Mais rares sont les agences qui fournissent un service uniquement centré sur l’Espagne et entièrement personnalisé avec, notamment, une visite des lieux en compagnie des acheteurs potentiels.

Les images télévisées de villes fantômes qui attendent leurs habitants ont fait le tour du monde. Elles ne représentent toutefois pas la seule réalité. Oui, ces promotions vides existent et, dans les brochures, elles « offrent » presque immanquablement la vue sur mer. Mais elles sont souvent éloignées des plages et ce qu’elles ne disent pas, c’est qu’elles offrent parallèlement une vue sur… l’autoroute…

Poussés par une frénésie malsaine, beaucoup de promoteurs ont abondamment construit entre 2006 et 2009, année où l’Espagne est entrée de plain-pied dans la crise. En proie aujourd’hui à sa deuxième récession en trois ans (le taux de chômage atteint les 24 % de la population active), la péninsule compte plus que jamais sur le tourisme et les propriétaires venus d’ailleurs.

Les promoteurs qui n’avaient pas les reins suffisamment solides se sont cassé les dents les uns après les autres. D’ailleurs, les meilleures affaires à réaliser sont celles qui concernent des biens qui ont fait l’objet d’une saisie bancaire. Elles se ramassent à la pelle. Les prix des appartements, bungalows et autres villas avec piscine ont chuté, parfois très fortement puisqu’on va jusqu’à enregistrer des baisses de l’ordre de 50, 60, voire même 70 %. Du jamais vu de l’autre côté des Pyrénées !

Mais il serait faux de croire que le marché de l’immobilier est à l’arrêt total. On construit encore en Espagne mais les projets émanent de promoteurs qui ont d’autres cordes à leur arc (hôtellerie, golf…) en même temps que de grosses réserves financières.